Entre l'Humanité et les formalités

Publié le par Messeb

Je veux bien comprendre qu’il faut réguler l’immigration, qu’il faut aussi atteindre le quota des expulsions, mais quant à moi qui ai été expatrié par le rapatriement français de la Côte d’Ivoire, quel crime ai-je commis pour mériter cette vie précaire dans laquelle les autorités me laissent sans espoir ? C'est à croire que ceux qui prennent des bateaux de fortunes pour, espèrent-ils "l'eldorado", sont les bien venus. Allez-venez en grand nombre, plus vous mourrez mieux c'est ainsi nos autorités judiciaires et pénitentiaires auront du boulot, sinon vous, on n'en veut pas.
Pendant que des immigrés clandestins, des pédophiles et même des rebelles ivoiriens et FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie) circulent tranquillement en toute impunité en France, nous autres qui avons été invité gentiment sur le territoire français payons le prix fort. Partout où je suis passé, devant les autorités ou même la population, tout le monde reconnaît que ce n’est pas normal la situation dans laquelle je suis, mais personne ne peut rien faire car selon eux, c’est la loi.
La loi, c’est bien vrai, c’est la loi, mais à mon avis il ne suffit pas de dire simplement que c’est la loi. Y a-t-il une loi qui stipule sur le fait qu’un Etat fasse venir sur son territoire un ressortissant étranger l’aidant ainsi à quitter une guerre chez lui, et ne pas lui apporter de l’assistance ?
Je suis titulaire d’un livret de famille français, d’un Numéro de sécurité social et même d’un permis de conduire français. A ma connaissance, un livret de « famille » est un petit livret qui détaille les membres d’une famille. D’abord on le donne à un couple que l’on considère comme une même famille après le mariage. Aucune mention dans le livret de famille, à ma connaissance, ne stipule que la mort suivait systématiquement le divorce.
Mais à voir cette loi française qui ne reconnaît plus l’existence d’un étranger, auparavant considéré comme conjoint français, ayant des droits assimilables aux français qui subitement par un divorce n’a plus la notion d’humanité, me torture l’esprit. Alors un français ou une française peut se marier à un étranger et avoir le droit de vie et de mort sur son conjoint à partir du moment où ils vivent en France ? Parce qu’à partir du moment où elle décide pour un oui ou un non de divorcer, ce dernier ou cette dernière devient automatiquement sans papier ? C’est mon cas.
Car j’ai vécu plus d’une dizaine d’années avec mon ex-épouse, nous avons vécu ensemble nos hauts et nos bas sans que la juridiction française s’en mêle, mais il a suffit que par ce rapatriement nous venions en France pour que la loi française sur les couples mixte me soit fatale. Je connais des gens en France qui ont divorcés et se sont remariés au bout de trois mois.
Je veux bien avoir l’avis d’un des préfets qui aimerait bien se mettre un temps soit peu à ma place. Car je ne comprends pas pourquoi aujourd’hui, ces préfets sont prêts à délivrer un titre de séjour à un clandestin qui accepterait de dénoncer son passeur et même à un des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie) qui accepterait de déposer ses armes ?
J’ai trop de chose à dire sur ce sujet, car je trouve que c’es inhumain ce qui m’arrive en France. Car dans ma situation j’ai connu des clandestins qui m’ont racontés comment ils ont eu leurs papiers sans encombre.
Mais je vais m’arrêter là en espérant que quelqu’un de bon sens lise ce message et accepte de me parler franchement. J’attends des explications concrètes de cette façon d’agir des autorités françaises. Surtout des responsables du nouveau gouvernement français truffé d’étrangers.
Je suis prêt à subir pire que ce qu’ils me font subir s’ils estiment encore que j’ai écris des textes diffamatoires sur eux. Car je ne comprendre pas qu’au 21ème siècle des jeunes qui n’ont pas vécu ce que nos ancêtres ont vécus, la discrimination, l’esclavage, l’occupation et la ségrégation, viennent aujourd’hui au pouvoir et se comportent comme dans le vieux passé en oubliant complètement leur passé, sinon celui de leur parents.
PS : Quand je suis retourné à Lyon, pour le renouvellement de mon titre de séjour, j'ai d'abord rencontré une dame.
Cette dernière, m'a reçu, elle m'a posé quelques questions et vérifié sur son ordi. A peine trois minutes plu tard, elle s'excuse poliment pour s'absenter. Elle revient 2mns plu tard avec deux agents de police et me dit, je vous laisse avec ces deux Messieurs. Ces derniers  me demandent de les suivre, je m'exécute, ils m’envoient dans une petite pièce qui devrait servir de sale de surveillance vidéo, car il a y avait un écran qui diffusait des images de l'intérieur et même j e pense l’extérieur de la Préfecture. Les policiers me demande de vider mes poches, je leur demande pourquoi ?
Ils me répondent : vous êtes expulsable ni plus ni moins. Alors à peine trois minute plu tard, la même dame qui m'avait reçu revient de façon hâtive, lance rapidement aux policiers : arrêtez tout ! Arrêtez tout !
Ainsi je me vois remis tous mes effets et objet vidés de mes poches en me disant vous êtes libre.
Têtu que je suis, je leur ai encore demandé à propos de mes papiers, ils m'ont donné la réponse à laquelle je ne pourrais imaginer entendre des forces de l'ordre. Ils m'ont carrément dit : En France il y a plein de cent (sans) papier qui circulent. Cela m'a fait penser aux lapins qu'ont élève pour la chasse. Car à mon avis les forces de l'ordre ne doivent pas être en  connaissance de ce genre de situation et ne pas prendre partie pour sa justice. Laisser partir quelqu'un qui n'est pas criminel, pédophile, clandestin qui est rentré sur le territoire français légalement, dans les rues sans papier est injuste. Ca ne peut-être basé sur aucune loi.
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